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Synthèse de techniques issues de différents Arts Martiaux, méthode anti-agression, outil pratique de défense personnelle.

 

Alliant efficacement les techniques issues du Karaté et celles du Jutsu (Wa-jutsu : Art de l’accord souple) cet art martial permet de répondre  à l’agresseur par des techniques contrôlées, esquives, clés, immobilisations, frappes, l’apprentissage progressif permettant l’acquisition d’une confiance en soi, d’un contrôle des actions entreprises, et d’une adaptabilité face aux agressions physiques, avec ou sans armes.

Les origines du ju-jutsu

 

Le concept principal du ju-jutsu est le , littéralement la « souplesse », c'est-à-dire éviter l'attaque frontale pour contrôler un adversaire plus fort, sans opposition de force. Par cette technique, ju yoku go o sei suru : le doux vainc le dur. Ce principe a donné naissance à un ensemble de techniques sophistiquées d'évitement, de canalisation de la force adverse, et de contrôle de l'adversaire par des déplacements, des frappes et des immobilisations obtenues grâce au contrôle des points vitaux et des articulations.

La naissance du ju-jutsu coïncide probablement avec l'origine de la classe des samouraïs datée de l'an 792. L'armée était constituée à cette époque de soldats se déplaçant à pied et armés de javelots. Les officiers étaient recrutés parmi les jeunes fils des grandes familles et étaient formés au maniement du yumi (arc japonais), au commandement des troupes et également au combat sans armes. L'empereur Kammu construisit le Butokuden, une école formelle pour ces officiers que l'on connaît sous le nom de samouraïs.

Le premier jutsu ryū reconnu fut formé par Takenouchi Hisamori en 1532 et consistait aussi bien en des techniques usant du katana (sabre), du  (bâton) et du tantō (couteau-sabre) que du combat à mains nues. Les sauts et les coups de pied n'étaient peu ou pas enseignés dans le ju-jitsu puisque les techniques étaient souvent destinées à des combattants portant une armure et que ces techniques sont risquées et difficiles à employer sur le champ de bataille (vêtements mal adaptés, risque de glisser et tomber, de se faire saisir la jambe…).

 

Le terme jūjutsu commença à être utilisé vers 16007. Cependant, nombre d'écoles traditionnelles continuent d'employer d'autres termes tels que yawara, koppō, dakentaijutsu, yoroi kumiuchi, mugen mukeru, etc., pour désigner leur art. En fait, le ju-jitsu n'est pas une discipline monolithique car de grandes différences peuvent apparaître entre des écoles portant toutes la même appellation de jūjutsu.

Ce que l'on appelle couramment ju-jitsu désigne, aujourd'hui, soit un enseignement bien spécifique à une école particulière (il s'agit d'une pratique minoritaire, et dans ce cas, il est précédé du nom de l'école en question), soit un enseignement regroupant des techniques héritées de ces écoles et transmises au début de l'ère moderne voire après la Seconde Guerre mondiale à un plus large public, grâce au travail de recensement et de conservation des techniques commencé dès la fin du xixe siècle.

Bien que le ju-jitsu ne soit pas à l'origine du karaté, qui est une technique d'origine de l'archipel d'Okinawa, on en retrouve plusieurs similarités avec certaines anciennes formes de combats pratiqués sur les archipels des Ryūkyū. Bien avant l'avènement du tode à Okinawa et dans l'archipel des Ryūkyū, les insulaires pratiquaient déjà une forme de yawara d'où découlent le ju-jitsu et le taijutsu.

Karaté Jutsu (Self Défense)

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